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ACDIEF ET LE BUREAU MULTISECTORIEL DE L’UNESCO ABUJA FONT VALIDER UN DOCUMENT PORTANT SUR LES CONDITIONS DE VIE ET D’ETUDES DES JEUNES FILLES HANDICAPEES EN MILIEU SCOLAIRE.
Classés dans la catégorie des personnes vulnérables, les handicapés ont du mal à se tailler une place dans la société due au rejet, au mépris et aux insultes qu’ils subissent et vivent au jour le jour. S’il faut s’appesantir sur les cas des jeunes filles handicapées, l’on notera que ces dernières vivent dans un perpétuel combat face à la vie et vis à vis de leur entourage. L'organisation Action Collective pour le Développement Intégral de l’Enfance et de la jeune Fille (ACDIEF) pour avoir choisi de défendre et de protéger les droits des jeunes filles, s’est penchée sur la question de concert avec UNESCO ABUJA en mettant en place le PROJET DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE LA STIGMATISATION ET DE DICRIMINATION FAITES AUX JEUNES FILLES EN SITUATION DE HANDICAP EN MILIEU SCOLAIRE AU TOGO (PLSDH). Se voulant d’avoir des données actualisées sur les conditions des jeunes filles en situation de handicap dans le secondaire, ce projet qui ayant débuté avec l’enquête sur les conditions des vies et d’études des jeunes filles des collèges et lycées en situation de handicap au Togo, a connu sa deuxième phase ce 16 septembre par un atelier de validation de document tenu à Lomé.
C’est en présence des autorités étatiques impliquées par le projet en l’occurrence le ministère de l’enseignement, le ministère des droits de l’homme, le ministère des affaires sociales et les personnes handicapées que le document portant sur les conditions des vies et d’études des jeunes filles des collèges et lycées en situation de handicap au Togo a été validé après sa présentation par la consultante. Il faut retenir du sondage réalisé et qui a permis la rédaction dudit document que plus de 70% des filles handicapées se sentent peu intégrées à l’école constituant ainsi un frein à leur scolarisation auquel vient s’ajouter la marginalisation dont elles sont victimes de la part de leur enseignant. Enormément apprécié par les acteurs présents à l’atelier, le document rédigé et présenté par Docteur Télé Ayawavi DJAHLIN n’est pas échu de recommandations. En effet étant directement impliqués, les acteurs présents n’ont pas manqué de faire des observations dont la prise en compte va parfaire le travail déjà abattu. Pour Monsieur DJOKOTO Yao, Directeur de la Promotion des Droits de l’Homme « le document est très bien structuré et beaucoup de problèmes liés au handicap ont été identifiés, toutefois il y’a d’autres qui ont été écurtés je crois qu’avec l’intégration de toutes les observations, ça sera un bon document à partager avec les autorités ». Présente également à l’atelier, Madame Enyonam ALIPUI, jeune fille handicapée et Assistant de projet, a apprécié le document qui a fait l’objet de validation. « Le document que nous venons de valider, a relaté presque toutes les difficultés que nous les jeunes filles handicapées rencontrons dans nos établissements scolaires » a-t-elle laissé entendre.
Selon les iniateurs de ce projet d'autres activités vont être réalisées dans les jours à venir . " Il y'aura le ciné débat qui va montrer un peu les conditions de vie des jeunes filles en milieu scolaire. Après cette activité , il y'aura encore un autre atelier qui servira de plaidoyer au niveau des acteurs étatiques , des OSC et d'autres acteurs impliqués." déclarait Flora MALM Coordinatrice des programmes / ACDIEF. Les acteurs de la société civile, les élèves, les étudiants, les professeurs et les autorités étatiques sont donc invités à prendre part à toutes ces activités. Pour son appui technique et financier dans la mise en œuvre de ce projet, nous disons merci à UNESCO ABUJA.
